Je tremblais devant elle, et attendais, transi,
Pour venger mon forfait quelque juste sentence,
À moi-même con(sci)ent du poids de mon offense,
Lorsqu’elle me dit, va, je te prends à merci.
Que mon los désormais partout soit éclairci :
Employe là tes ans : et sans plus mes-huy pense
D’enrichir de mon nom par tes vers notre France,
...
Si ma raison en moi s’est pu remettre,
Si recouvrer asteure je me puis,
Si j’ai du sens, si plus homme je suis,
Je t’en mercie, ô bienheureuse lettre.
Qui m’eût (hélas) qui m’eût su reconnaître
Lorsqu’enragé vaincu de mes ennuis,
En blasphémant ma dame je poursuis ?
De loin, honteux, je te vis lors paraître
Ô saint papier,...
Quoi ? qu’est-ce ? ô vents, ô nues, ô l’orage !
À point nommé, quand d’elle m’approchant
Les bois, les monts, les baisses vois tranchant
Sur moi d’aguet vous poussez votre rage.
Ores mon cœur s’embrase davantage.
Allez, allez faire peur au marchand,
Qui dans la mer les trésors va cherchant :
Ce n’est ainsi, qu’on m’abat le courage...
Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les...
Paul Verlaine Fecit
Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des fesses blanches jusqu’au bord de son ourlet.
Des filaments...