Mon Jour était assis tout auprès d’une,
L’entretenant à l’aise, et à repos,
D’affection non autre, que commune,
Mais comme on vient d’un à autre propos.
Voici Amour sur eux gai, et dispos,
Portant un arc, et traits à la Grégeoise,
Lequel lâcha deux mots à la Bourgeoise,
Et au partir lui dit : callimera !
Lors soupeçon en mon cœur mit grand...
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XX
Regardez : les enfants se sont assis en rond.
Leur mère est à coté, leur mère au jeune front
Qu’on prend pour une sœur aînée ;
Inquiète, au milieu de leurs jeux ingénus,
De sentir s’agiter leurs chiffres inconnus
Dans l’urne de... -
Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues
Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs,
Le sinciput plaqué de hargnosités vagues
Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ;
Ils ont greffé dans des amours épileptiques
Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs
De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques
S'... -
Assis au bord des eaux d'une claire fontaine
J'ai l'oeil fixé dessus et l'esprit attentif
Pour ouïr sourdement leur murmure plaintif
Qui semble lamenter le tourment qui me gêne.
Tantôt je suis assis, tantôt je me promène
Et comme si j'étais quelque amant fugitif
Je me cache du monde, et demeure craintif
Pour la peur seulement qu'il connaisse ma... -
Assis sur un fagot, une pipe à la main,
Tristement accoudé contre une cheminée,
Les yeux fixés vers terre, et l'âme mutinée,
Je songe aux crautés de mon sort inhumain.
L'espoir qui me remet du jour au lendemain,
Essaye à gagner temps sur ma peine obstinée,
Et me venant promettre une autre destinée,
Me fait monter plus haut qu'un Empereur Romain.
... -
Regardez : les enfants se sont assis en rond.
Leur mère est à côté, leur mère au jeune front
Qu'on prend pour une soeur aînée ;
Inquiète, au milieu de leurs jeux ingénus,
De sentir s'agiter leurs chiffres inconnus
Dans l'urne de la destinée.
Près d'elle naît leur rire et finissent leurs pleurs.
Et son coeur est si pur et si pareil aux leurs,
Et sa...