Mon Jour était assis tout auprès d’une,
L’entretenant à l’aise, et à repos,
D’affection non autre, que commune,
Mais comme on vient d’un à autre propos.
Voici Amour sur eux gai, et dispos,
Portant un arc, et traits à la Grégeoise,
Lequel lâcha deux mots à la Bourgeoise,
Et au partir lui dit : callimera !
Lors soupeçon en mon cœur mit grand noise,
Doutant qu’il dît d’elle : qu’il l’aimera !
Mon jour estoit assis tout aupres d’une
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Par ce dizain clairement je m'accuse
De ne savoir tes vertus honorer,
Fors du vouloir, qui est bien maigre excuse :
Mais qui pourrait par écrit décorer
Ce qui de soi se peut faire adorer ?Je ne dis pas, si j'avais ton pouvoir,
Qu'à m'acquitter ne fisse mon... -
Prenez le cas que, comme je suis vôtre -
Et être veux - vous soyez tout à moi :
Certainement par ce commun bien nôtre
Vous me devriez tel droit que je vous dois.Et si Amour voulait rompre sa Loi,
Il ne pourrait l'un de nous dispenser,
S'il ne voulait... -
Heureuse est la peine
De qui le plaisir
À sur foi certaine
Assis son désir.
L'on peut assez en servant requérir,
Sans toutefois par souffrir acquérir
Ce que l'on pourchasse
Par trop désirer,
Dont en male grâce
Se faut retirer.Car un...
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Qui voudra bien contempler l'Univers,
Où du grand Dieu le grand pouvoir abonde
En éléments, et animaux divers,
En Ciel, et Terre, et Mer large et profonde,
Vienne voir l'homme, où la machine ronde
Est toute enclose, et plus, qui bien le prend.
Car pour soi... -
Soit que par égale puissance
L'affection, et le désir
Débattent de la jouissance
Du bien, dont se veulent saisir :Si vous voulez leur droit choisir,
Vous trouverez sans fiction,
Que le désir en tout plaisir
Suivra toujours l'affection.(Rymes...