DANS le vol tremblant de l’heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.
Et quand sa course l’emporte
Plus loin que ne vont nos yeux,
Plus d’une voix longtemps morte
Murmure encor des adieux.
Ainsi chaque...
Et quand sa course l’emporte Ainsi chaque... |
La main au front, le pied dans l’âtre, Une gaze de brume estompe |
|
L’église a disparu, mais la cloche on l’entend ! |
Pourvu qu’ils aient charmé, ne fût-ce qu’un moment, |
L’impérissable orgueil de mon cœur vient de celle Car j’ai souffert des maux qu’elle n’espérait pas. |
Les Titans sont tombés : — dans l’air silencieux La terre, maternelle aux cœurs audacieux, |
Des Groënlands et des Norvèges C’est un parc scandinave, aux sapins toujours verts, |
COMME un fantôme horrible au milieu d’une fête, Tout mon être a tremblé d’angoisse et de défaite ! |
Son souvenir emplit l’air si clair que j’ai cru |