Ô prodige étonnant et difficile à croire,
Enfin je vois Philis, sans haine, et sans orgueil ;
Après un long combat, j'emporte la victoire,
Et l'on voit mon triomphe, au bord de mon cercueil.
Ses yeux tout rayonnants de splendeur et de gloire,
Comme un faible nuage ont dissipé mon deuil ;
De l'orage passé, j'ai perdu la mémoire,
Et j'ai trouvé le...
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Chaque heure, où je songe à ta bonté
Si simplement profonde,
Je me confonds en prières vers toi.
Je suis venu si tard
Vers la douceur de ton regard,
Et de si loin vers tes deux mains tendues,
Tranquillement, par à travers les étendues!
J'avais en moi tant de rouille tenace
Qui me rongeait à dents rapaces,
La confiance
J'étais si... -
Une nuit que le dieu Morphée,
Sur ma paupière comprimée
Distillait ses plus doux pavots,
Je vis en songe dans la nue,
Un vieillard à tête chenue,
Qui me fit entendre des mots :
Bellone va fuir exilée,
L'Europe de sang abreuvée
La repousse au fond des déserts ;
Et Georges ce roi formidable,
Domptant le Français indomptable,
Rendra la... -
Père du doux repos, Sommeil, père du Songe,
Maintenant que la nuit, d'une grande ombre obscure,
Fait à cet air serein humide couverture,
Viens, Sommeil désiré et dans mes yeux te plonges.
Ton absence, Sommeil, languissamment allonge
Et me fait plus sentir la peine que j'endure.
Viens, Sommeil, l'assoupir et la rendre moins dure,
Viens abuser mon...
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