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    Le magique soleil sur les hauteurs pensives
    Fait luire et triompher tous ces grands linges blancs
    Qui, chevauchant leur corde au sortir des lessives,
    Y sèchent, tour à tour inertes et tremblants.

    Ils apparaissent purs, ardents, frais et joyeux,
    Au loin, flottant rappel des gloires printanières,
    Bleutés, rosés, baignés d’azur et de lumière,
    ...

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    Au loin sous une brume aux épaisseurs profondes,
    L'œil, dans l'obscurité, plus bas que tous les mondes,
    Voit vaguement des fronts énormes s'agiter.
    Tâchant encor d'aider l'homme et de l'assister,
    Ils sont tous là, pensifs, sur de ténébreux trônes,
    Les guides des Sions, des Tyrs, des Babylones,
    Tous ceux que la nature et l'art ont pour docteurs,...

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    Ô France, ton malheur m'indigne et m'est sacré.
    Je l'ai dit, et jamais je ne me lasserai
    De le redire, et c'est le grand cri de mon âme,
    Quiconque fait du mal à ma mère est infâme.
    En quelque lieu qu'il soit caché, tous mes souhaits
    Le menacent ; sur terre ou là-haut, je le hais.
    César, je le flétris ; destin, je le secoue.
    Je questionne l'...

  • Nous sommes tes grands parents.
    Les grands,
    Couverts des froides sueurs
    
De la terre et des verdures.
    Nos vins secs avaient du cœur.
    
Au soleil sans imposture

    Que faut-il à l’homme ? Boire…

    Moi. — Mourir aux fleuves barbares.

    Nous sommes tes grands parents

    Des champs…
    L’eau est au fond des osiers…

    Vois le courant du fossé...