• Septembre au ciel léger taché de cerfs-volants
    Est favorable à la flânerie à pas lents,
    Par la rue, en sortant de chez la femme aimée,
    Après un tendre adieu dont l'âme est parfumée.
    Pour moi, je crois toujours l'aimer mieux et bien plus
    Dans ce mois-ci, car c'est l'époque où je lui plus.
    L'après-midi, je vais souvent la voir en fraude ;
    Et, quand j'ai dû...

  • Parmi la chaleur accablante
    Dont nous torréfia l'été,
    Voici se glisser, encor lente
    Et timide, à la vérité,

    Sur les eaux et parmi les feuilles,
    Jusque dans ta rue, ô Paris,
    La rue aride où tu t'endeuilles
    De tels parfums jamais taris,

    Pantin, Aubervilliers, prodige
    De la Chimie et de ses jeux,
    Voici venir la brise, dis-je,
    ...

  • Le tiède après-midi paisible de septembre
    Languit sous un ciel gris, mélancolique et tendre,
    Pareil aux derniers jours d'un amour qui s'achève.
    Après les longs et vains et douloureux voyages,
    Le solitaire, ouvrant sans bruit la grille basse,
    Rentre ce soir dans le logis de sa jeunesse.

    Ah ! comme tout est lourd, comme tout sent l'automne !
    Comme...

  • L'atmosphère dort, claire et lumineuse ;
    Un soleil ardent rougit les houblons ;
    Aux champs, des monceaux de beaux épis blonds
    Tombent sous l'acier de la moissonneuse.

    Sonore et moqueur, l'écho des vallons
    Répète à plaisir la voix ricaneuse
    Du glaneur qui cherche avec sa glaneuse,
    Pour s'en revenir, des sentiers plus longs.

    Tout à coup...