• Ne t'attends qu'à toi seul, c'est un commun Proverbe.
    Voici comme Esope le mit
    En crédit.
    Les Alouettes font leur nid
    Dans les blés, quand ils sont en herbe,
    C'est-à-dire environ le temps
    Que tout aime et que tout pullule dans le monde :
    Monstres marins au fond de l'onde,
    Tigres dans les Forêts, Alouettes aux champs.
    Une pourtant de ces dernières...

  • Chut ! Oh ! ce soir, comme elle est près !
    Vrai, je ne sais ce qu'elle pense,
    Me ferait-elle des avances ?
    Est-ce là le rayon qui fiance
    Nos coeurs humains à son coeur frais ?

    Par quels ennuis kilométriques
    Mener ma silhouette encor,
    Avant de prendre mon essor
    Pour arrimer, veuf de tout corps,
    A ses dortoirs madréporiques.

    Mets de...

  • Je prendrai par la main les deux petits enfants ;
    J'aime les bois où sont les chevreuils et les faons,
    Où les cerfs tachetés suivent les biches blanches
    Et se dressent dans l'ombre effrayés par les branches ;
    Car les fauves sont pleins d'une telle vapeur
    Que le frais tremblement des feuilles leur fait peur.
    Les arbres ont cela de profond qu'ils vous montrent...

  • Est-ce ma faute à moi si vous n'êtes pas grands ?
    Vous aimez les hiboux, les fouines, les tyrans,
    Le mistral, le simoun, l'écueil, la lune rousse ;
    Vous êtes Myrmidon que son néant courrouce ;
    Hélas ! l'envie en vous creuse son puits sans fond,
    Et je vous plains. Le plomb de votre style fond
    Et coule sur les noms que dore un peu de gloire,
    Et, tout en...

  • Grand bal sous le tamarin.
    On danse et l'on tambourine.
    Tout bas parlent, sans chagrin,
    Mathurin à Mathurine,
    Mathurine à Mathurin.

    C'est le soir, quel joyeux train !
    Chantons à pleine poitrine
    Au bal plutôt qu'au lutrin.
    Mathurin a Mathurine,
    Mathurine a Mathurin.

    Découpe comme au burin,
    L'arbre, au bord de l'eau marine,
    ...

  • Puisque Rusbrock m'enseigne
    A moi, dont le coeur saigne
    Sur tout ce qui se baigne
    Dans le malheur,
    A vous aimer, j'élève
    Ma pensée à ce rêve :
    De vous faire une grève
    Avec mon coeur.

    Là donc, oiseaux sauvages,
    Contre tous les ravages,
    Vous aurez vos rivages
    Et vos abris :
    Colombes, hirondelles,
    Entre mes mains fidèles,...