•  
    Quand le rêveur en proie aux chagrins qu'il ravive,
    Pour fuir l'homme et la vie, et lui-même à la fois,
    Rafraîchissant sa tempe au bruit des cours d'eau vive,
    S'en va par les prés verts, par les monts, par les bois ;

    Il refoule bien loin la pensée ulcérée,
    Cependant qu'un désir de suprême repos
    Profond comme le soir, lent comme la marée,
    L'...

  • Quand le rêveur en proie aux douleurs qu’il active,
    Pour fuir l’homme et la vie, et lui-même à la fois,
    Rafraîchissant son âme au chant des cours d’eau vive,
    S’en va par les prés verts, par les monts, par les bois ;

    Refoulant dans son cœur la pensée ulcérée,
    Un suprême désir de néant et de paix,
    Profond comme la nuit, lent comme la marée,
    En lui...

  •  
    Tu m’as persécuté toujours dans ta colère ;
                         Tu n’as pas pardonné,
    O Vénus ! qu’au grand art, à l’étude sévère
                         Mon cœur se fût donné ;

    Et tu m’as mis au flanc la chimère éternelle
                         De l’Idéal rêvé :
    L’amour pur comme l’eau des lacs, profond comme elle,
                         Que je n’...