• O toi vers qui mes sens allaient sans te connaître,
    Tyran tant désiré qu’appelait tout mon être,
    Par mon sang lourd d’amour si longtemps attendu,
    Quand j’ai crié, vers toi qu’adorait mon génie,
    Ma divine agonie,
    O Phaon, c’est ta chair qui seule a répondu,

    Pour dompter de...

  • Furieuse, les yeux caves et les seins roides,
    Sappho, que la langueur de son désir irrite,
    Comme une louve court le long des grèves froides,

    Elle songe à Phaon, oublieuse du Rite,
    Et, voyant à ce point ses larmes dédaignées,
    Arrache ses cheveux immenses par poignées ;

    Puis elle évoque, en des remords sans accalmies,
    Ces temps où rayonnait,...