Puisque je suis étrange au milieu de la ville,
Puisque je veux la vie amère et jamais vile,
Puisque je me dévoue avec stupidité ;
Puisqu’improvisant tout, j’ai tout prémédité,
N’ayant d’autres éclairs que ceux de mon cratère,
Et ne parlant qu’après avoir...
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Puisque tes jours ne t'ont laissé Qu'un peu de cendre dans la bouche, Avant qu'on ne tende la couche Où ton coeur dorme, enfin glacé, Retourne, comme au temps passé, Cueillir, près de la dune instable, Le lys qu'y courbe un souffle amer, - Et grave ces...
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- " Enfin, puisque c'est Sa demeure, Le bon Dieu, où est-Y ? " - " Chut, me dit-elle : Il est sorti, On ne sait à quelle heure. "
" Et de nous tous le plus calé Je dis : Satan lui-même, Ne sait en ce désordre extrême Où diable Il est allé. "
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Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore, Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore, Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien,
C'en est fait à présent des funestes pensées, C'en est fait des...
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Qui me peut réjouir puisque tu gis malade ? Mon départ n'aurait pas engendré ta langueur ? Ah ! nenni ! Mais tu feins, pour decevoir mon coeur, Ressentir les assauts de la Parque maussade !
Tu déguises ton teint de cette couleur fade Afin de me remplir d'...
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Puisque tu veux dompter les siècles tout-perdants Par le rare portrait de ses grâces divines, Frise de chrysoliths ses tempes ivoirines, Fais de corail sa lèvre, et de perle ses dents ;
Fais ses yeux de cristal, y plaçant au dedans Un cercle de saphirs et d'...
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Puisque le cors blessé, mollement estendu Sur un lit qui se courbe aux malheurs qu'il suporte Me faict venir au ronge et gouster mes douleurs, Mes membres, jouissez du repos pretendu, Tandis l'esprit lassé d'une douleur plus forte Esgalle au corps bruslant ses ardentes...
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Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ; Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ; Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;
Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire Les mots où se répand le...
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Puisque le juste est dans l'abîme, Puisqu'on donne le sceptre au crime, Puisque tous les droits sont trahis, Puisque les plus fiers restent mornes, Puisqu'on affiche au coin des bornes Le déshonneur de mon pays ;
Ô République de nos pères, Grand Panthéon...
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Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les ombrages charmants, Les larges clairs de lune au bord des flots dormants, Le sentier qui finit où le chemin commence, Et l'air et le printemps et...
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