J’errais aux campagnes de Rome,
Et, promenant au loin mes pas silencieux,
Je lisais le néant de l’homme
Écrit de toutes parts sur ce sol glorieux.
...
J’errais aux campagnes de Rome,
Et, promenant au loin mes pas silencieux,
Je lisais le néant de l’homme
Écrit de toutes parts sur ce sol glorieux.
...
Parmi les pommes d’or que frôle un vent léger
Tu m’apparais là-haut, glissant de branche en branche ;
Lorsque soudain l’orage accourt en avalanche
Et lacère le front ramu du vieux verger.
Tu fuis craintive et preste et...
Souvent le malheureux sourit parmi ses pleurs,
Et voit quelque plaisir naître au sein des douleurs.
Sous ses hauts monts ainsi l'Allobroge recèle,
Sous ses monts, de l'hiver la patrie éternelle,
Et les fleurs du printemps et les biens de l'été.
Sur leurs arides fronts le voyageur porté
S'étonne. Auprès des rocs d'âge en âge entassée,
En flots...
Un grand voile obscurci parmi l'air s'étendait,
Qui rouant dans son sein une humeur détenue,
Semait deçà delà une grêle menue
Qui martelait la terre et tombant se fondait.
Un autre vis-à-vis par le vide pendait
Où se formait maint corps de figure inconnue,
Tantôt jetant le feu à sillons de la nue,
Sous qui l'arc assuré oblique se bandait,
...
Parmi les marronniers, parmi les
Lilas blancs, les lilas violets,
La villa de houblon s'enguirlande,
De houblon et de lierre rampant.
La glycine, des vases bleus pend ;
Des glaïeuls, des tilleuls de Hollande.
Chère main aux longs doigts délicats,
Nous versant l'or du sang des muscats,
Dans la bonne fraîcheur des tonnelles,
Dans la...
Parmi des chênes, accoudée
Sur la colline au vert gazon,
Se dresse la blanche maison,
De chèvrefeuille enguirlandée.
A la fenêtre, où dans des pots,
Fleurit la pâle marguerite,
Soupire une autre Marguerite :
Mon coeur a perdu son repos...
Le lin moule sa gorge plate
Riche de candides aveux,
Et la splendeur de ses cheveux
Ainsi...
Parmi ces monts où séjourne l'ombrage,
L'asil' n'est point d'antre ni de rocher,
Où jour et nuit ne me vaise chercher
La mort pour fin de l'amour qui m'outrage.
Il n'est aussi ni ruisseau ni bocage.
Arbres ni fleurs que je puisse approcher,
Qui de mon mal ne se laisse toucher,
Oyant ma plainte et mon triste langage.
Ces champs divers vont...