Dans Vérone, la belle et l’antique guerrière,
Il est de grands tombeaux, où, tout bardés de fer,
Muets, et les deux mains jointes pour la prière,
Sur leurs écus sculptés gisent les Scaliger.
Rigidement serrés dans leur robe de pierre,
Sur leur front fatigué par l’outrage de l’air
Et des siècles nombreux, sous leur morte paupière,
Ils gardent un reflet...