• Regarder les ondes de l’air
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    Puis, admirant sur les sillons
    Les ailes des gais papillons
    De mille coulours parsemées,
    Les croire des fleurs animées.
    SAINT-AMAND.

    See ! moats and bridges wals and castles rid.
    CRABBE.

    Sonne, sonne, ami Dampierre....

  •  
    En vain le meurtrier veut esquiver la hache
    Et le feu vengeur du bourreau :
    Il n’est point d’eau lustrale essangeant cette tache.
    Le fer, est sorti du fourreau ;
    Nonobstant, en son lieu ne rentrera l’épée
    Qu’après avoir trouvé son flanc,
    Et s’être longuement trempée
    Dans ses entrailles, dans son sang.

    C’est en vain, quand la foule et...

  •  
    Le bonheur, quel qu’il soit, quand on l’a rencontré,
    Ne peut remplir le cœur qui l’avait imploré,
    Et, brûlé d’une soif que rien ne peut éteindre,
    Il cherche un autre but, pour mourir sans l’atteindre.
    Le mal, dont Reïzenfelt souffrait alors le plus,
    C’était d’aimer la gloire, et de s’en voir exclu ;
    Il ne l’estimait pas, mais son génie avide
    ...

  • Je reconnois en elle mon courage
    Car le sien mesme estre le mien je croy.
    J'y reconnois de Nature la loy,
    Qui de nous deux n'ha fait qu'un mesme ouvrage.

    Je reconnois encores d'avantage :
    Je suis en elle, et je la sens en moy.
    Pour le moins donq aux signes que je voy
    Elle est la mienne, ou moy la sienne image.

    Je pense avoir des signes...

  • Élégie

    Cruelle, à quel propos prolonges-tu ma peine ?
    Qui t'a sollicitée à renouer ma chaîne,
    Quel démon ennemi de mes contentements
    Me vient remettre encore en tes enchantements ?
    Mon mal allait finir, et déjà ma pensée
    Ne gardait plus de toi qu'une Image effacée,
    Ma fièvre n'avait plus que ce frisson léger,
    Qui du dernier accès achève le...

  • (Au peuple du 19 octobre 1830)

    Vains efforts ! périlleuse audace !
    Me disent des amis au geste menaçant,
    Le lion même fait-il grâce
    Quand sa langue a léché du sang ?
    Taisez-vous ! ou chantez comme rugit la foule ?
    Attendez pour passer que le torrent s'écoule
    De sang et de lie écumant !
    On peut braver Néron, cette hyène de Rome!
    Les brutes ont...

  • Lors que lasse est de me lasser ma peine,
    Amour, d'un bien mon mal refreschissant,
    Flate au coeur mort ma playe languissant,
    Nourrit mon mal, et luy faict prendre alaine.

    Lors je conçoy quelque esperance vaine ;
    Mais aussi tost ce dur tyran, s'il sent
    Que mon espoir se renforce en croissant,
    Pour l'estoufer, cent tourmans il m'ameine.

    ...

  • Heureuse est la peine
    De qui le plaisir
    À sur foi certaine
    Assis son désir.
    L'on peut assez en servant requérir,
    Sans toutefois par souffrir acquérir
    Ce que l'on pourchasse
    Par trop désirer,
    Dont en male grâce
    Se faut retirer.

    Car un tel service
    Ne prétend qu'au point,
    Qui par commun vice
    L'honneur pique, et point....

  • De feu, d'horreur, de mort, de peine, de ruine,
    Jours, nuits, ans, temps, moments, je me sens tourmenté,
    Et sous les fers meurtriers de ma captivité,
    Je vois l'amour cruel qui mon âme ruine.

    Je me perds de langueur, de douleurs je me mine,
    Ma vie fuit de moi par trop de cruauté,
    Et de mortels dédains mon esprit agité
    Sent le dernier effort qui ma vie...

  • Ah ! ce n'est pas la peine qu'on en vive
    Quand on en meurt si bien
    Pas la peine de vivre
    Et voir cela mourir, mourir
    Le soleil et les étoiles

    Ah ! ce n'est pas la peine de vivre
    Et de survivre aux fleurs
    Et de survivre au feu, des cendres
    Mais il vaudrait si mieux qu'on meure
    Avec la fleur dans le coeur
    Avec cette éclatante
    Fleur de...