Chairs de vulves ou de gencives,
Les pétales des fleurs nocives
Bougent au vent,
Torpide et lent,
Qui les pourrit d’automne monotone
Et les emporte sur l’étang.
On croirait voir de grands morceaux
De cœurs brisés,
On croirait...
Chairs de vulves ou de gencives, On croirait voir de grands morceaux |
AU BORD DU QUAI
En un pays de canaux et de landes, Vers des... |
En de lourdes sonnantes bouées, Les navires cavalcadeurs |
Dans le bassin aux bords tranquilles,
Les mâts semblent un jeu de quilles |
La couronne formidable des rois Le pâle émail des yeux usés |
Deux vieux marins des mers du Nord Aigus d’orgueil, ils regagnaient leur fiord, |
Dans l’horreur et le meurtre, et la hargne et la rage, Seras-tu à jamais hypocrite et brutale |
AUJOURD’HUIArtevelde, les deux Van Eyck, Rubens, Vésale,
— Éclairs rouges du geste, ou feux blancs des... |
Aujourd’hui
Artevelde, les deux Van Eyck, Rubens, Vésale, |
Sur les visages des floraisons d’or, Pulpeux et lourds, comme des bouches rouges |