Racine est presque un Grec, Corneille est un romain ;
Molière, tout Français, a marqué son chemin
Sur le vieux sol gaulois avec sa muse franche,
Qui marchait nez au vent et le poing sur la hanche,
Œil vif, gorge orgueilleuse et bonnet de travers,
Raillant les faux...
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« Comment mourra Paris ? quels insolents hasards » Lui, palais des palais, et bazars des bazars ; |
J’ai pour Polichinel un fond de vieille haine : |
Mon Dieu ! toi qui sais tout, oh ! ne m’ordonne pas |
Berger du monde, clos les paupières funèbres Va, pars ! Suis le chemin antique des aïeux. |
Quand la Rome d’orgie, après le moindre choc, Guettant mourir la ville, enfoui sous son froc, |
Je voudrais me plonger dans la source féconde Moi-même j’épandrais de son urne profonde |
C’était au sombre temps des guerres sans merci : |
Je suis étendu dans la boue,
Contre un poteau mon front s’appuie ; |
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur, Monte, comme dans un jardin mélancolique, |