Hâtez-vous, vieillard, il est l'heure,
Le soleil baisse à l'horizon,
Pour regagner votre demeure,
Suivez ce sentier de gazon.
Mais vos yeux affaiblis par l'âge,
En trouveront-ils le chemin ? (bis.)
Je vais vous conduire au village,
Vieillard, donnez-moi...

 
Atque equidem, extremo ni jam sub fine laborum
Vela traham, et terris festinem advertere proram, etc.
(Géorgiques, liv. IV.)

Si mon vaisseau déjà, prêt à toucher les bords,
Vers le but désiré ne tournait ses efforts,
Poète des jardins, je...

Poet: Victor Hugo

Prêt, dès l’aube, à déloger,
Je rentre avec la nuit noire.
J’ai dans mon puits de quoi boire,
Dans mon champ de quoi manger…

À l’empereur suis-je pas étranger !…

(Auteur chinois inconnu.)

« De grâce, apprenez-moi comment l'on fait fortune,
Demandait à son père un jeune ambitieux.
- Il est, dit le vieillard, un chemin glorieux :
C'est de se rendre utile à la cause commune,
De prodiguer ses jours, ses veilles, ses talents,
Au service de la patrie....

Un Vieillard sur son Ane aperçut en passant
Un Pré plein d'herbe et fleurissant.
Il y lâche sa bête, et le Grison se rue
Au travers de l'herbe menue,
Se vautrant, grattant, et frottant,
Gambadant, chantant et broutant,
Et faisant mainte place nette.
L'ennemi...

Toute puissance est faible, à moins que d'être unie.
Ecoutez là-dessus l'esclave de Phrygie.
Si j'ajoute du mien à son invention,
C'est pour peindre nos moeurs, et non point par envie ;
Je suis trop au-dessous de cette ambition.
Phèdre enchérit souvent par un motif de...

Le vieillard chaque jour dans plus d'ombre s'éveille ;
A chaque aube il est mort un peu plus que la veille.
La vie humaine, ce noeud vil,
Se défait lentement, rongé par l'âme ailée ;
Le sombre oiseau lié veut prendre sa volée
Et casse chaque jour un fil.

Ô...

Poet: Victor Hugo

(Saint-Lazare)

Triste vieillard, depuis que pour tes cheveux blancs
Il n'est plus de soutien de tes jours chancelants,
Que ton fils orphelin n'est plus à son vieux père,
Renfermé sous ton toit et fuyant la lumière,
Un sombre ennui t'opprime et dévore ton sein...

Gordes, j'ai en horreur un vieillard vicieux
Qui l'aveugle appétit de la jeunesse imite,
Et jà froid par les ans de soi-même s'incite
A vivre délicat en repos otieux.

Mais je ne crains rien tant qu'un jeune ambitieux
Qui pour se faire grand contrefait de l'...