III
Par votre ange envolée ainsi qu’une colombe !
Par ce royal enfant, doux et frêle roseau !
Grâce encore une fois ! grâce au nom de la tombe !
Grâce au nom du berceau !
Par votre ange envolée ainsi qu’une colombe !
Par ce royal enfant, doux et frêle roseau !
Grâce encore une fois ! grâce au nom de la tombe !
Grâce au nom du berceau !
Quel triomphe accablant, quelle indigne victoire
cherchez-vous tristement à remporter sur vous ?
Votre esprit éclairé pourra-t-il jamais croire
d’un double testament la chimérique histoire,
et les songes sacrés de ces mystiques fous,
qui, dévots fainéants et pieux loups-garous,
quittent de vrais plaisirs pour une fausse gloire ?
Le plaisir est l’objet...
Oui, les vivants sont sourds ; et leur langue inféconde
Ne connaît rien qu’un nom dont ils lassent le monde.
Mais l’écho d’Italie a mille et mille voix,
Quand Ravenne et Zara murmurent à la fois,
Quand la Brenta soupire au branle des gondoles,
Quand la rive s’endort au chant des barcarolles.
Alors le pèlerin s’arrête vers le soir,
Et pense :...