Ce fut par un soir de l'automne A sa dernière fleur Que l'on nous prit pour Mgr L'Evêque de Bayonne,
Sur la route de Jurançon. J'étais en poste, avecque Faustine, et l'émoi d'être évêque Lui sécha sa chanson.
Cependant cloches, patenôtres,...
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Dans le silencieux automne D'un jour mol et soyeux, Je t'écoute en fermant les yeux, Voisine monotone.
Ces gammes de tes doigts hardis, C'était déjà des gammes Quand n'étaient pas encor des dames Mes cousines, jadis ;
Et qu'aux toits noirs de...
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Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone.
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure
Et je m'en vais Au vent mauvais ...
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L'automne est la saison dolente.
L'âme des labours assoupis Berce d'une hymne somnolente L'enfance des futurs épis ;
Et, triste, la mer de Bretagne Se prend à gémir, dans le soir. Par les sentiers de la montagne, Commence à rôder le Mois Noir....
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Ce coeur plaintif, ce coeur d'automne, Qui veut l'aimer ? Ma belle enfant, on vous le donne Pour un baiser.
Amusez-vous, car je vous vois Inoccupée, A le briser, comme autrefois Votre poupée.
Ce sera moins long que les roses A déchirer,...
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Tout ce que le monde m'offre ici-bas pour me consoler me pèse. Imitation de Jésus-Christ.
L'automne fait gronder ses grandes orgues grises Et célèbre le deuil des soleils révolus, L'avare automne entasse aux rebords des talus Les vols de feuilles d'...
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Un soir, au temps du sombre équinoxe d'automne Où la mer forcenée et redoublant d'assauts Se cambre et bat d'un lourd bélier le roc qui tonne, Nous étions dans un lieu qui domine les eaux.
Heure trouble, entre l'ombre et le jour indécise ! La faux du vent...
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Vous laissez tomber vos mains rouges, Vigne vierge, vous les laissez tomber Comme si tout le sang du monde était sur elles.
A leur frisson, toute la balustrade bouge, Tout le mur saigne, Ô vigne vierge... Tout le ciel est imbibé D'une même lumière rouge....
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Voycy les seuls côtaux, voycy les seuls valons Où Bacchus et Pomone ont estably leur gloire ; Jamais le riche honneur de ce beau territoire Ne ressentit l'effort des rudes aquilons.
Les figues, les muscas, les pesches, les melons Y couronnent ce dieu qui se...
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A Jules Dupré.
La rivière s'écoule avec lenteur. Ses eaux Murmurent, près du bord, aux souches des vieux aulnes Qui se teignent de sang ; de hauts peupliers jaunes Sèment leurs feuilles d'or parmi les blonds roseaux.
Le vent léger, qui croise en mobiles...
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