Dans notre vie âcre et fiévreuse
Ta splendeur étrange apparaît,
Phare altier sur la côte affreuse ;
Et te voir est joie et regret.
Car notre âme que l’ennui creuse
Cède enivrée à ton attrait,
Et te voudrait la reine heureuse
D’un monde qui t’adorerait.
Mais tes yeux disent, Sidonie,
Dans leur lumineuse ironie
Leur...