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    Déchiré par le fer, arbre au noble feuillage,
    A l’homme dont la main te mutile et t’outrage,
    Tu n’en verses pas moins ton ombre et ton trésor :
    Le flanc tout sillonné de profondes morsures,
    Par la lèvre béante où saignent tes blessures,
              Ta sève coule en larmes d’or.

    Poète, fais ainsi : sur la tourbe stupide
    Dont l’aveugle fureur t’...

  •                                         I

    La gomme coule en larmes d’or des cerisiers.
    Cette journée, ô ma chérie, est tropicale :
    Endors-toi donc dans le parterre où la cigale
    Crie aigrement aux cœurs touffus des vieux rosiers.

    Dans le salon où l’on causait, hier vous posiez...
    Mais aujourd’hui nous sommes seuls — Rose Bengale !
    Endormez-vous tout...