Dieu du ciel, ô mon Dieu, par quels sombres chemins
Passent journellement des myriades d’humains ?
Combien de malheureux sous ses monceaux de pierre
Toute large cité dérobe à la lumière,
Que d’êtres gémissants cheminent vers la mort,
Le visage hâlé par l’âpre vent du sort ?
Ah ! Le nombre est immense, horrible, incalculable,
À vous faire jeter...
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Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au... -
La Conscience voit dans nous
Comme le chat dans les ténèbres.
Tous ! les obscurs et les célèbres,
L’impie et le moine à genoux,Nous cachons en vain nos dessous
À ses regards froids et funèbres !
La Conscience voit dans nous
Comme le chat dans les ténèbres.Tant que l’Esprit n’est pas dissous,
Et que le sang bat les vertèbres,... -
“good-bye,” I said to my Conscience—
“Good-bye for aye and aye;”
And I put her hands off harshly,
And turned my face away:
And Conscience, smitten sorely,
Returned not from that day.But a time came when my spirit
Grew weary of its pace:
And I cried, “Come back, my Conscience,
I long to see thy face;”
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Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied...