• MAURICIO BALIENTE
    ¿Por acá don Centurión?
    Bien haiga con su madrina
    ¡A que al rastro de una china,
    se ha largao esta ocasión!

    CENTURIÓN
    Ni por pienso dio en el punto,
    le diré él porque llegué:
    de mi pago me ausenté
    por librarme ser dijunto.

    BALIENTE
    Esa es cosa muy formal
    y serio se pone el caso.

    CENTURIÓN
    ...

  • Bruno el sombrero que a lucir campea
    Con alto moño y superior plumaje.
    Faz que vela su olímpico linaje
    Y que de negro el tul raya y puntea.

    Azabache tejido el noble traje;
    Y al cuello en un listón rica presea:
    Adamantino aljófar que chispea
    En dos aros que intrincan maridaje.

    Al pecho y relumbrando en el ropaje,
    Áurica soga. La beldad...

  • AL VIEJO CALISTO ÑATO

    Con el sombrero en la mano
    Y la frente medio gacha,
    Porque conozco la hilacha
    De su numen soberano,
    Vi'a confesarle, paisano,
    que si me atrevo a pyar,
    Es no más que pa encelar
    Al ave que en su garaganta
    Me entusiasma cuando canta
    Cual náides sabe cantar.

    ¡Ah viejo! si para mí
    Entre sus labios sin...

  • Oiganmé pues con cuidao
    que les va a gustar el caso,
    donde dos ternes machasos
    con la pluma se han trensao.

    Justoamante y Don Herrera
    de otro tiempo resentidos;
    hoy de frente se han ponido
    separaos por dos tranqueras,
    para ver quien más pudiera
    con el tintero en la mano.
    Y cual era el más baquiano
    para sentarse en el potro,...

  •  
    Je vis la Mort, je vis la Honte ; toutes deux
    Marchaient au crépuscule au fond du bois hideux.

    L’herbe informe était brune et d’un souffle agitée.

    Et sur un cheval mort la Mort était montée ;
    La Honte cheminait sur un cheval pourri.

    Des vagues oiseaux noirs on entendait le cri.

    Et la Honte me dit : — Je m’appelle la Joie.
    Je vais au bonheur...

  • I

    A L'ALLEMAGNE

    Aucune nation n'est plus grande que toi ;
    Jadis, toute la terre étant un lieu d'effroi,
    Parmi les peuples forts tu fus le peuple juste.
    Une tiare d'ombre est sur ton front auguste ;
    Et pourtant comme l'Inde, aux aspects fabuleux,
    Tu brilles ; ô pays des hommes aux yeux bleus,
    ...

  •  
        Entre dans mon royaume, envahis mon empire.
        La grande salle a des colonnes de porphyre…
        Nous y célébrerons les lumineux festins
        Et nous réjouirons avec les morts hautains
        Et les mortes charmantes.

        Les princesses et les reines et les amantes,
        Paradant et riant comme en leurs plus beaux jours,
        Revêtiront pour nous...

  • XI

    Dès votre premier cri, Jeanne, vous excitiez
    Nos admirations autant que nos pitiés ;
    Vous naissiez ; vous aviez cette toute-puissance,
    La grâce ; vous étiez la crèche qu'on encense,
    L'humble marmot divin qui n'a point encor d'yeux,
    Et qu'une étoile vient chercher du haut des cieux ;
    Puis vous eûtes six jours, vous eûtes...

  •  
    La trombe éclate, il grêle sur mon champ ;
    Adieu mes blés, mes roses que je pleure !
    La foudre encor va tomber tout à l’heure ;
    Un tourbillon s’amoncelle au couchant.

    Dans tout le ciel se heurtent les nuages ;
    Celui-là passe, un plus sombre le suit...
    Voilà pourtant qu’un peu d’azur nous luit,
    Un rayon d’or glisse entre deux orages.

    ...

  • I

    Ma vie entre déjà dans l’ombre de la mort,
    Et je commence à voir le grand côté des choses.
    L’homme juste est plus beau, terrassé par le sort ;
    Et les soleils couchants sont des apothéoses.

    Brutus vaincu n’a rien dont s’étonne Caton ;
    Morus voit Thraséas et se laisse proscrire ;
    Socrate, qu’Anitus fait boire au Phlégéthon,...