Nane, as-tu gardé souvenir Du Panthéon-Place Courcelle Qui roulait à cris de crécelle, Sans au but jamais parvenir ; Du jour où te sculptait la brise Sous ta jupe noire et cerise ; De l'impériale au banc haut, Où se scandait comme un ïambe La...
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Puisque tes jours ne t'ont laissé Qu'un peu de cendre dans la bouche, Avant qu'on ne tende la couche Où ton coeur dorme, enfin glacé, Retourne, comme au temps passé, Cueillir, près de la dune instable, Le lys qu'y courbe un souffle amer, - Et grave ces...
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I. M. N.
Plus souple à dénouer mes plis Que le serpent n'ondule, Ayant tous, ô Vénus Pendule, Tes rites accomplis ;
Quand vint l'heure où le coeur se navre, Et des fatals ciseaux, Je mourus, comme les oiseaux, Sans laisser de cadavre.
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Dans la rue-des-Deux-Décadis Brillait en devanture Un citron plus beau que nature Ou même au Paradis ;
Et tel qu'en mûrissait la terre Où mes premiers printemps Ombrageaient leurs jours inconstants Sous ton arbre, ô Cythère.
Dans la rue-des-...
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" Ce tapis que nous tissons comme " Le ver dans son linceul " Dont on ne voit que l'envers seul " C'est le destin de l'homme.
" Mais peut-être qu'à d'autres yeux, " L'autre côté déploie " Le rêve, et les fleurs, et la joie " D'un dessin merveilleux. "...
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Quel pas sur le pavé boueux Sonne à travers la brume ? Deux boutiquiers, crachant le rhume, S'en retournent chez eux.
- " C'est ce cocu de Lagnabère. - Oui, Faustine. - Ah, mon Dieu, En çà de Cogomble, quel feu ! - Oui, c'est le réverbère. ...
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Au détour de la rue étroite S'ouvre l'ombre et la cour Où Diane en plâtre, et qui court N'a que la jambe droite.
Là-bas sur sa flûte de Pan, Un Ossalois nous lance Ces airs aigus comme une lance Qui percent le tympan,
Ô Faustine, et je vois se...
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Ces roses pour moi destinées Par le choix de sa main, Aux premiers feux du lendemain, Elles étaient fanées.
Avec les heures, un à un, Dans la vasque de cuivre, Leur calice tinte et délivre Une âme à leur parfum
Liée, entre tant, ô Ménesse,...
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Si tu savais encor te lever de bonne heure, On irait jusqu'au bois, où, dans cette eau qui pleure Poursuivant la rainette, un jour, dans le cresson Tremblante, tes pieds nus ont leur nacre baignée. Déjà le rossignol a tari sa chanson ; L'aube a mis sa rosée aux...
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Ô poète, à quoi bon chercher Des mots pour son délire ? Il n'y a qu'au bois de ta lyre Que tu l'as su toucher.
Plus haut que toi, dans sa morphine, Chante un noir séraphin. Ma nourrice disait qu'Enfin Est le mari d'Enfine.
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