Nous nous estions promis Une Amour eternelle. Quel crime ay-je commis Pour vous rendre infidelle ?
Je voy bien que ma mort Est toute vostre envie, Et qu'un dernier effort Vous doit bien-tost, Silvie, Deslivrer d'une vie Qui vous...
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Pour la remercier d'un pot de coins.
Rondeau redoublé.
Vostre laquais verd, jaune ou gris, Ô Dame toute liberale, M'a presenté vostre regalle ; C'est pourquoy ce Rondeau j'escris.
Un matin, ma servante à cale, Aussi-tost que les yeux j'...
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Superbes qui pensez, en dédaignant la mort, Trouver dessus la terre une éternelle base, Pour y fonder un bien non tributaire au sort, La vie est un soupir, et la mort une extase.
Notre vie attachée à un faible filet Gît et pend sur le bord de la mourante lèvre...
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Du rien je m'achemine aux pieds de Jésus-Christ, Des pieds à son côté où je reçois l'esprit Qui fait parvenir l'homme à la divine bouche ; On jouit en ce lieu d'une si grande paix Que la sainte âme veut demeurer à jamais Dans cette heureuse couche.
Ô beau...
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Qu'est-ce donc que je vois ? Quelle vision pure ! Je vois le Créateur, en lui la créature, Je vois l'être et le rien, Je vois le rien en Dieu, l'être qui l'être pâme, Si l'un me fait mourir, l'autre ravit mon âme Dans son souverain bien.
Je vois le néant...
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Solitaire hauteur, sainte horreur ravissante, Silence glorieux, Beau sein des Séraphins, ombre resplendissante, Douce mort de nos yeux, Extase des esprits, jusqu'à vous ma pensée Ne peut être élancée.
Je connais par la foi que vous êtes Dieu même Qui ne...
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Que le monde est constant en instabilité, Si l'on jouit d'une aise, au moins de l'apparence, Tantôt le sort muable en tranche l'espérance, Et tout est envieux de la félicité.
Or' j'étais dédaigné de la feinte beauté Qui, par mille tourments, a prouvé ma...
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[...] Sus, sus, il faut partir, il faut trousser bagage, J'entends les grands hérauts de la divinité Qui me viennent sommer au céleste voyage, Seigneur, loge mon âme au sein de ta bonté.
Adieu, soleil, qui sors de l'onde marinière Pour faire voir à tous ce...
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Ceux qui nagent à gré, au courant des délices De ce monde orageux, inconstant et mouvant, Se gavent de ceux-ci, qu'un impétueux vent Pousse au seuil des rochers, voisins des précipices,
Ceux-là, bous d'orgueil, font gloire de leurs vices, Servent à leurs désirs...
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Cache-toi, beau Soleil, je ne mérite pas Entrevoir la lueur de ta face suprême, Mais las ! sans tes rayons tout périrait çà-bas, Il faut donc que chétif je me cache moi-même.
Le lieu le plus secret d'un désert écarté, L'ombrage plus obscur d'un antre plus...
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