Vous qui aimer encore ne savez,
Ores m’oyant parler de mon Léandre,
Ou jamais non, vous y devez apprendre,
Si rien de bon dans le cœur vous avez,
Il osa bien branlant ses bras lavés,
Armé d’amour, contre l’eau se défendre,
Qui pour tribut...
Vous qui aimer encore ne savez, Il osa bien branlant ses bras lavés, |
C'est fait mon cœur, quittons la liberté. La raison fut un temps de mon côté, |
PARDON AMOUR, pardon, ô Seigneur je te voue Hélas comment de moi, ma fortune se joue. |
Ô vous maudits sonnets, vous qui prîtes l’audace Ce tort de confesser vous tenir de ma race, |
N’ayez plus mes amis, n’ayez plus cette envie Ainsi me dit la fée, ainsi en Æagrie |
J’ai tant vécu, chétif, en ma langueur, Que m’a servi... |
Quand tes yeux conquérants étonné je regarde, Mais quand de te parler parfois je me hasarde, |
Si contre amour je n’ai autre défense Puisque de lui j’endure cette offense. |
Jà reluisait la benoîte journée Tu pris la grâce à toi seule ordonnée, |
Or dis-je bien, mon espérance est morte. Tout me court sus, rien ne me réconforte, |