Laisse couler mes pleurs tendres sur ton visage.
Bois-les, je suis ta soeur humaine dans la vie,
Le sang coule en ma chair pour être ta pâture
Et l'amour de la créature
M'a pour jamais vers toi, ô mon frère, inclinée.
Quel intime frisson de chair nous réunit,
...
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(Fragment) |
Je t'apporte ce soir ma natte plus lustrée |
Voilà que je me sens plus proche encor des choses. |
Je suis née au milieu du jour, |
Beauté, dans ce vallon étends-toi blanche et nue |
Mais je suis belle d'être aimée, |
Jusqu'au ciel d'azur gris le pré léger s'élève |
Pourquoi crains-tu, fille farouche |
Je ne suis pas bien du tout assis sur cette chaise |