La vie est si souvent morne & décolorée,
À l’ennui l’heure lourde est tant de fois livrée
Que le corps s’engourdit,
Et que l’âme, fuyant les épreuves amères,
S’envole & vient...
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Passer tout près, passer et regarder de loin, De lourds nuages gris que l’éclair déchirait |
Maintenant, plus d'azur clair, plus de tiède haleine, |
Écoutez : c'est le bruit de la joyeuse airée |
Octobre glorieux sourit à la nature. |
À peine les faucheurs ont engrangé les gerbes |
Les dimanches d'été, le soir, vers les six heures, |
C'était un jour d'été de rayons éclairci, |