Au poète Henri Allorge.
À travers les fourrés de la forêt déserte
Le clair soleil vernal glissant un chaud rayon,
Depuis une heure, y teint d’or et de vermillon
Un frais ruisseau d’argent ― frangé de mousse verte ―
Qui fredonne et bénit sans...
À travers les fourrés de la forêt déserte |
LA FORÊT
La forêt est un monde et sa vie est la mienne. D’aussi loin qu’il me souvienne, |
Enseveli dans l’herbe verte Tandis que dans un ciel d’opale |
Seront-ils toujours là quand nous disparaîtrons ? |