Souvent, pour alléger ta lourde et morne veille,
Sous tes doigts inspirés la lyre qui s’éveille,
Mêle d’ineffables accords
Aux mille accords errants qu’exhale la nature,
Aux soupirs de la nuit, au triste et long murmure
De l’onde expirant...
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C’est l’heure, entre toutes bénie, |
L’arbre de tes belles années |
Des ombres du malheur mon front triste se voile, |
Grotte mystérieuse et douce, |
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De vos espoirs mon âme, hélas ! n’est plus hantée ; |
Adieu ! Mais ton image en mon âme attendrie |