N’ayez plus mes amis, n’ayez plus cette envie
Que je cesse d’aimer, laissez-moi obstiné,
Vivre et mourir ainsi, puisqu’il est ordonné,
Mon amour c’est le fil, auquel se tient ma vie.
Ainsi me dit la fée, ainsi en Æagrie
Elle fit Méléagre à l’...
N’ayez plus mes amis, n’ayez plus cette envie Ainsi me dit la fée, ainsi en Æagrie |
J’ai tant vécu, chétif, en ma langueur, Que m’a servi... |
Quand tes yeux conquérants étonné je regarde, Mais quand de te parler parfois je me hasarde, |
Si contre amour je n’ai autre défense Puisque de lui j’endure cette offense. |
Jà reluisait la benoîte journée Tu pris la grâce à toi seule ordonnée, |
Or dis-je bien, mon espérance est morte. Tout me court sus, rien ne me réconforte, |
Puisqu’ainsi sont mes dures destinées, Nymphes des bois qui avez étonnées, |
Ce sont tes yeux tranchants qui me font le courage. |