À M. F. Barrière.
LE FILS.
Mère, te souvient-il que nos vieux sapins verts
Berçaient au vent du nord leurs grands festons de neige
Quand mon père est parti (voilà bien des hivers !)
Pour les pays lointains ? Bientôt l’embrasse rai- je ?
LA...
LE FILS. Mère, te souvient-il que nos vieux sapins verts LA... |
S’il plaît aux voyageurs du beau pays des rêves Trébuchent... Leurpied veut des houles éternelles...... |
Voyant mes cheveux d’or ondoyer sur mes reins, |
I
Beethoven et Rembrandt, tous deux nés sur le Rhin, |
Les braves dorment bien dans cette immense plains. |
Dans l’abîme insondable ils aimeraient à voir, |
Bientôt nous vîmes s’élargir |
Ô filles de la mer, loin des bords égarées, Mais nous sommes en vain de robustes nageurs ; |
Je sais une vallée au fond des bois paisibles Des grands hêtres touffus le dôme séculaire |
Quand un grand fleuve a fait trois ou quatre cents lieues, Il n’a pas vu la mer,... |