• DERNIERS VERS DE NOURRIT

    Le cygne, lorsqu’il sent venir l’heure suprême,
                    En chants mélodieux
    À la blonde lumiêre, au beau fleuve qu’il aime,
                    Soupire ses adieux !

    Ainsi cette pauvre âme, à la rive lointaine,...

  •  
    Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
    Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
    Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
    A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
    Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
    Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
    Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,...

  •  
    Comme le Cygne allait nageant
    Sur le lac au miroir d'argent,
    Plein de fraîcheur et de silence,
    Les Corbeaux noirs, d'un ton guerrier,
    Se mirent à l'injurier
    En volant avec turbulence.

    Va te cacher, vilain oiseau !
    S'écriaient-ils. Ce damoiseau
    Est vêtu de lys et d'ivoire !
    Il a de la neige à son flanc !
    Il se montre couvert...

  •  
    Un cygne avance sur l'eau
    tout entouré de lui-même,
    comme un glissant tableau ;
    ainsi à certains instants
    5...

  • Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
    Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
    Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
    A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
    Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
    Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
    Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
    Le plonge, le...

  • A Victor Hugo.

    I

    Andromaque, je pense à vous ! Ce petit fleuve,
    Pauvre et triste miroir où jadis resplendit
    L'immense majesté de vos douleurs de veuve,
    Ce Simoïs menteur qui par vos pleurs grandit,

    A fécondé soudain ma mémoire fertile,
    Comme je traversais le nouveau Carrousel.
    Le vieux Paris n'est plus (la forme d'une ville
    ...

  • Comme le Cygne allait nageant
    Sur le lac au miroir d'argent,
    Plein de fraîcheur et de silence,
    Les Corbeaux noirs, d'un ton guerrier,
    Se mirent à l'injurier
    En volant avec turbulence.

    Va te cacher, vilain oiseau !
    S'écriaient-ils. Ce damoiseau
    Est vêtu de lys et d'ivoire !
    Il a de la neige à son flanc !
    Il se montre couvert de blanc
    ...