À propos du Chant du Cygne

DERNIERS VERS DE

Le cygne, lorsqu’il sent venir l’heure suprême,
                En chants mélodieux
À la blonde lumiêre, au beau fleuve qu’il aime,
                Soupire ses adieux !

Ainsi cette pauvre âme, à la rive lointaine,
                Lasse de trop souffrir,
S’exhalait en doux chants et déplorait sa peine
                Au moment de mourir !

Collection: 
1839

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Je vis cloîtré dans mon âme profonde,
Sans rien d'humain, sans amour, sans amis,
Seul comme un dieu, n'ayant d'égaux au monde
Que mes aïeux sous la tombe endormis !
Hélas ! grandeur veut dire solitude.
Comme une idole au geste surhumain,
Je reste là, gardant...

Sur le coteau, là-bas où sont les tombes,
Un beau palmier, comme un panache vert,
Dresse sa tête, où le soir les colombes
Viennent nicher et se mettre à couvert.

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S'...

Notre-Dame
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Victor HUGO

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Seul un homme debout auprès d'une colonne,
Sans que ce grand fracas le dérange ou l'étonne,
A la scène oubliée attachant son regard,
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