Sous un ciel bas, d’un blanc triste, teinté de noir,
Qui prend l’aspect blafard et morne d’un cilice,
La rue étend au loin son pavé rond et lisse
Que l’averse a rendu luisant comme un miroir.
Quelques passants s’en vont, flanant sur le trottoir,
Sans voir ces condamnés qui marchent au supplice :
Des troupeaux de bœufs, dont le pied trébuche et glisse
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