L'air pèse et brûle ; il n'est dans l'herbe et les épis
Bruit d'ailes ni murmures ;
Même les froids lézards se cachent assoupis
Au fond des gerbes mûres.
La feuille au loin se tait dans l'immobilité,
Pas un oiseau ne vole ;
La terre a vu tarir dans les bras de l'été
Sa sève et sa parole.
De la plaine embrasée où sont les habitants ?...