• El día se ha muerto.

    Cerca, todo lo que cae bajo la luz borrosa de los faroles. Por trechos, agujeros de obscuridad, pedazos de desconocido, donde la imaginación puede crearlo todo.

    A lo lejos, la masa densa de la montaña, sobre el cielo huyente, crea el horizonte. En sentido opuesto, donde la vista no alcanza, tierra y agua copulan idéntico beso.

    Solo, muy solo,...

  •  

    Dans les douces tiédeurs des chambres d’accouchées
    Quand à peine, à travers les fenêtres bouchées,
    Entre un filet de jour, j’aime, humble visiteur,
    Le bruit de l’eau qu’on verse en un irrigateur,
    Et les cuvettes à l’odeur de cataplasme.
    Puis la garde-malade avec son accès d’asthme,
    Les couches, où s’étend l’or des déjections,
    Qui sèchent en...

  • On raconte qu'Orphée à la céleste voix,
    Quand son âme vibrait, en proie au saint délire,
    Attendrissait soudain aux accords de la lyre,
    Les sauvages rochers, les plaines et les bois...

    On dit que les remparts de Thèbes, à la fois
    Montèrent aux accents d'Amphion qui soupire,
    Et que l'on entendit les échos redire
    Son immortel triomphe au monde d'...

  • Jeunes filles qui brodez
    En suivant des songeries,
    Seules sur vos galeries,
    Ou qui dehors regardez,
    Comme des oiseaux en cage,
    Si j'en avais le courage
    Vers l'une de vous j'irais
    - Dieu sait encore laquelle,
    La plus triste ou la plus belle -
    Et d'un ton simple dirais :

    - " Vous êtes celle, peut-être,
    Qui m'apparaît si souvent...

  • Tu m'as connue au temps des roses,
    Quand les colombes sont écloses ;
    Tes yeux alors pleins de soleil
    Ont brillé sur mon teint vermeil.
    Souriant à ma destinée,
    Par ta douce force entraînée,
    Je ne t'aimai pas à demi,
    Mon jeune ami, mon seul ami !

    À l'étonnement de nos âmes
    Tout jetait des fleurs et des flammes ;
    Une feuille, un bruit de...

  • Ô paria ! - Et revoici les sympathies de mai.
    Mais tu ne peux que te répéter, ô honte !
    Et tu te gonfles et ne crèves jamais.
    Et tu sais fort bien, ô paria,
    Que ce n'est pas du tout ça.

    Oh ! que
    Devinant l'instant le plus seul de la nature,
    Ma mélodie, toute et unique, monte,
    Dans le soir et redouble, et fasse tout ce qu'elle peut
    Et...

  • Ce convers recueilli sous la soutane bise
    Cachait l'amour naïf d'un saint François d'Assise.

    Tendre, dévotieux, doux, fraternel, fervent,
    II était jardinier des fleurs dans le couvent.

    Il les aimait, le simple, avec toute son âme,
    Et ses doigts se chauffaient à leurs feuilles de flamme.

    Elles lui parfumaient la vie et le sommeil,
    Et pour...

  • Dis-moi, ma simple et ma tranquille amie,
    Dis, combien l'absence, même d'un jour,
    Attriste et attise l'amour ,
    Et le réveille, en ses brûlures endormies ?

    Je m'en vais au-devant de ceux
    Qui reviennent des lointains merveilleux
    Où, dès l'aube, tu es allée ;
    Je m'assieds sous un arbre, au détour de l'allée ;
    Et, sur la route, épiant leur venue,
    ...

  • She bore it till the simple veins

    Traced azure on her hand —

    Til pleading, round her quiet eyes

    The purple Crayons stand.


    Till Daffodils had come and gone

    I cannot tell the sum,

    And then she ceased to bear it —

    And with the Saints sat down.


    No more her patient figure...

  • Summer laid her simple Hat

    On its boundless Shelf —

    Unobserved — a Ribbon slipt,

    Snatch it for yourself.


    Summer laid her supple Glove

    In its sylvan Drawer —

    Wheresoe'er, or was she —

    The demand of Awe?