Sur une traduction qu’il avait faite
d’un poème anglais.

COMME vous maniez le dur alexandrin,
Maître ! Grand forgeron, dites, sur quelle enclume,
Avec le merveilleux marteau de votre plume,
Forgez-vous ces beaux vers souples, quoique d’airain ?

Sans doute que Ronsard, l’ouvrier souverain,
Lorsque pour le labeur sacré le feu s’...

O toi dont la science et le constant effort
Ont si souvent vaincu la douleur et la mort,
O cerveau puissant et fertile,
De l’univers qui souffre obstiné bienfaiteur,
Pardonne si ma voix interrompt, ô Pasteur,
Un instant ton travail utile !

Le genre humain te paye un tribut mérité.
Pris dans un grand courant de générosité
Que tout le...

Louis, voici le temps de respirer les roses,
Et d’ouvrir bruyamment les vitres longtemps closes ;
Le temps d’admirer en rêvant
Tout ce que la nature a de beautés divines
Qui flottent sur les monts, les bois et les ravines
Avec l’...

Sur le balcon de fer du noir donjon de Loches,
Monseigneur le dauphin Charles de France, en deuil,
Dominant la Touraine immense d’un coup d’œil,
Écoute dans le soir mourir le son des cloches.

L’enfant captif envie, humble cœur sans orgueil,
Ceux qu’il voit revenir des champs, portant leurs pioches,
Et, flairant l’âcre odeur des potences trop proches,
...