• Loisir, où donc es-tu ? le matin, je t’implore ;
    Le jour, ton charme absent me trouble et me dévore ;
        Le soir vient, tu n’es pas venu ;
    La nuit, j’espère enfin veiller à ta lumière ;
    Mais déjà le sommeil a fermé ma paupière,
        Avant que mes yeux t’aient connu.

    Loisir, es-tu couché sur quelque aimable rive,
    Au bord d’un antre frais,...

  •  
          Nous avons vu ce mois d’Avril
          Engourdi par un froid subtil :
          Le printemps était en péril.

          Enfin, tout se métamorphose !
          Mai, comme un jeune sein, arrose
          De pourpre le bouton de rose.

          Le vieil Hiver est aux abois.
          Lauriers, c’est à vous que je bois :
          Si, nous irons encore au bois !...