J’ai suivi dans la nuit le rayon d’une étoile
Et mes yeux ont vu luire, humble et jouant la voile,
Aux champs lointains si bleus qu’ils font croire à la mer
La maison comme un point, et, répandu dans l’air
Doré, tout le village aux pieds du clocher mince…
Gai,...

Soudez, mistral rafraîchissez le monde
Des feuilles qui s’en vont en ronde

Activez le départ sur les fronts de quinze ans
r~ –< 1 < w a <*w<

Faites danser les boucles folles,
Enlevez des jeunes épaules

Les châles noirs, les fichus blancs,...

Entrez dans les palais grands ouverts à la foule ;
Un jour limpide y luit, l’heure paisible y coule,
Le pied rit au miroir des parquets précieux,
Et loin, dans le plafonds aussi hauts que les cieux,
Bleu séjour de la muse et du Dieu sous les voiles,
L’œil voit...

Il pleut, que la mer
n’a pas autant d’eau
que ce triste hiver !
Et pas un bateau

Sur le lac d’Auber
où - pleurez, roseau ! -
le zéphir amer
emporte un chapeau !

C’est celui du tri -
ste sant - alari
que son âme n’a

encor pour...

Il n’y a pas eu de printemps cette année, ma chère ;
Pas de chants sous les fleurs et pas de fleurs légères,
Ni d’Avril, ni de rires et ni de métamorphoses ;
Nous n’aurons pas tressé de guirlandes de roses.

Nous étions penchés à la lueur des lampes
Encore, et sur...

Poet: André Gide

Un vieux Clocher coiffé de fer sur la colline.
Des fenêtres sans cris, sous des toits sans oiseaux.
D’un barbaresque Azur la paix du Ciel s’incline.
Soleil dur ! Mort de l’ombre ! Et Silence des Eaux.

Marius ! son fantôme à travers les roseaux,
Par la plaine ! Un...

Soudez, mistral rafraîchissez le monde
Des feuilles qui s’en vont en ronde

Activez le départ sur les fronts de quinze ans
r~ –< 1 < w a <*w<

Faites danser les boucles folles,
Enlevez des jeunes épaules

Les châles noirs, les fichus blancs,...

Nous avions fait une lieue,
L’œil en quête d’un sonnet ;
Où le hasard nous menait
Nous errions dans la banlieue.

La matinée était bleue,
Et sur nos têtes sonnait
La rime, oiseau qu’on prenait
D’un grain de sel sous la queue.

Tout à coup, le ciel...

C’est adorable à voir les peintures exquises :
Carnavals de Boucher et danses de Watteau,
Silvains musqués, gothons à talon haut, marquises
Et ducs, sous le loup noir gardant l’incognito ;

Amants toujours heureux, beautés jamais avares,
Peuplant de frais baisers...

Plaisir, bourreau des cœurs, vendeur juré des âmes,
Ah ! trop longtemps tu pris le masque de l’amour
Au vestiaire impur des romans et des drames !

Voyageant sous son nom et suivi par ta cour
De Lovelaces fous et de Phèdres navrées,
Plaisir, tyran cruel, voici...