Mais lors en son temps Brise qui se lève, Dès le matin blanc Dans le ciel monté,
Puis dans l'air qui bouge Sa voix qui s'élève Quand vient le soir rouge Où le jour se tait,
Ici sur les toits C'est le vent qui règne, Comme sang qui...
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Tout moderne, et voyant de nos modernes âmes, Des soirs vieux, malgré lui, hors du Vrai, sans paphos Où des déesses, il s'exile ! et, dans les gammes Des azurs et des ors, et le nu des paros, Mensonge et dieux il pleure, et Vous, ô pâles Ames ! Vagueuses Vierges, aux...
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Alors, si l'homme est juste et si le monde est sage, Offrant tout à Jésus, sa joie et ses douleurs, Ceux-là, dont le poète apporte un doux message, Viendront comme un bel arbre épanouit ses fleurs.
Alors, si l'Homme est sage et si la Vierge est forte, Tous les...
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Dans la saison qu'Adonis fut blessé, Mon caeur aussi de l'atteinte soudaine D'un regard lancé.
Hors de l'abyme où le temps nous entraîne, T'évoquerai-je, ô belle, en vain - ô vaines Ombres, souvenirs.
Ah ! dans mes bras qui pleurais demi-nue, ...
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Nous sommes en des temps infâmes Où le mariage des âmes Doit sceller l'union des coeurs ; A cette heure d'affreux orages Ce n'est pas trop de deux courages Pour vivre sous de tels vainqueurs.
En face de ce que l'on ose Il nous siérait, sur toute chose,...
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Un soir, au temps du sombre équinoxe d'automne Où la mer forcenée et redoublant d'assauts Se cambre et bat d'un lourd bélier le roc qui tonne, Nous étions dans un lieu qui domine les eaux.
Heure trouble, entre l'ombre et le jour indécise ! La faux du vent...
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Le temps n'a point pâli ta souveraine image : Telle qu'un jour d'été, jadis, tu m'apparus, Debout, battant du linge au bord d'un sarcophage, Je te revois, fille aux bras nus.
C'est dans une prairie où la chaleur frissonne, Où, comme un brasier vert, l'herbe s'...
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Ô temps ! si l'on pouvait dans ton urne profonde Puiser des jours nouveaux comme on puise de l'onde, J'en voudrais bien encor !
Je dirais à la vie : oh ! que ta fleur renaisse ! Et je reposerais sur mon front la jeunesse, Cette couronne d'or !
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Je ne songeais pas à Rose ; Rose au bois vint avec moi ; Nous parlions de quelque chose, Mais je ne sais plus de quoi.
J'étais froid comme les marbres ; Je marchais à pas distraits ; Je parlais des fleurs, des arbres Son oeil semblait dire: " Après ? "...
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Au temps de ma jeunesse, harmonieuse lyre, Comme l'eau sous les fleurs, ainsi chantait ta voix ; Et maintenant, hélas ! C'est un sombre délire : Tes cordes en vibrant ensanglantent mes doigts.
Le calme ruisselet traversé de lumière Reflète les oiseaux et le ciel de...
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