• Regarder les ondes de l’air
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    Puis, admirant sur les sillons
    Les ailes des gais papillons
    De mille coulours parsemées,
    Les croire des fleurs animées.
    SAINT-AMAND.

    See ! moats and bridges wals and castles rid.
    CRABBE.

    Sonne, sonne, ami Dampierre....

  • Même quand tu ne bandes pas,
    Ta queue encor fait mes délices
    Qui pend, blanc d’or entre tes cuisses,
    Sur tes roustons, sombres appas.

    — Couilles de mon amant, sœurs fières
    À la riche peau de chagrin
    D’un brun et rose et purpurin,
    Couilles farceuses et guerrières,

    Et dont la gauche balle un peu,
    Tout petit peu plus que l’autre
    D’un...

  •  
    Oh ! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser,
    Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser
    Et jettera sur nous le manteau de ses ailes,
    Puissions-nous reposer sous deux pierres jumelles !
    Puissent les fleurs de rose aux parfums embaumés
    Sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés,
    Et nos âmes fleurir ensemble, et sur nos tombes
    Se...

  • Quand dans le brouillard qui faisait luire la boue
    où nageaient les lumières des grands magasins,
    je m’arrêtais en face des tuyaux de zinc
    de ta maison ancienne où, la lampe à la joue,
    tu brodais à côté de ton petit serin,

    l’odeur des îles sortait par les fentes roses
    de la fenêtre à carreaux verts, et je sentais
    que nous avions vécu bien avant d’...

  • « Quand je cause avec toi paisiblement,
    Ce m’est vraiment charmant, tu causes si paisiblement !

    Quand je dispute et te fais des reproches,
    Tu disputes, c’est drôle, et me fais aussi des reproches.

    ...
  • Quand l’ombre menaça de la fatale loi
    Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.

    Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténèbres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa foi...

  • Quand l’ombre menaça de la fatale loi
    Tel vieux rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.

    Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi,
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténebres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa...

  • X

    Quand l’amant sortit
    (J’entendis la porte)
    Quand l’amant sortit
    Elle avait souri…

    Mais quand il rentra
    (J’entendis la lampe)
    Mais quand il rentra
    Une autre était là…

    Et j’ai vu la mort
    (J’entendis son âme)
    Et j’ai vu la mort
    Qui l’attend encore…

    X

    Quand l’amant sortit...

  • Quand l’avenir pour moi n’a pas une espérance,
    Quand pour moi le passé n’a pas un souvenir,
    Où puisse, dans son vol qu’elle a peine à finir,
    Un instant se poser mon Âme en défaillance ;

    Quand un jour pur jamais n’a lui sur mon enfance,
    Et qu’à vingt ans ont fui, pour ne plus revenir,
    L’Amour aux ailes d’or, que je croyais tenir,
    Et la Gloire emportant...

  • Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée,
    Quand l’air de la maison, les soucis du foyer,
    Quand le bourdonnement de la ville insensée
    Où toujours on entend quelque chose crier,

    Quand tous ces mille soins de misère ou de fête
    Qui remplissent nos jours, cercle aride et borné,
    Ont tenu trop longtemps, comme un joug sur ma tête,
    Le regard de mon...