Ta douleur, du Perrier, sera donc éternelle ?
      Et les tristes discours
Que te met en l’esprit l’amitié paternelle
      L’augmenteront toujours ?

Le malheur de ta fille au tombeau descendue
      Par un commun trépas,
Est-ce quelque dédale où ta raison...

La belle fille blanche et rousse,
De la sorte, au long du buisson,
Entretient la mère Lison
À voix mélancolique et douce :

« Moi cont’ laquell’ sont à médire
Les fill’ encor ben plus q’les gars,
J’tiens à vous esposer mon cas,
Et c’est sans hont’ que j’...

 
Vents, dénouez mes longs cheveux
Et brûlez-en mes amoureux.

Mouillez mes mains, fraîche rosée,
Et qu’aussitôt mille désirs...

Sur la luzerne en fleur assise,
Qui chante dès le frais matin ?
C’est la fille aux cheveux de lin,
La belle aux lèvres de cerise.

L’amour, au clair soleil d’été,
Avec l’alouette a chanté.

Ta bouche a des couleurs divines,
Ma chère, et tente le baiser...

Sur la luzerne en fleur assise
Qui chante dès le frais matin ?
C’est la fille aux cheveux de lin,
La belle aux lèvres de cerise.

L’amour, au clair soleil d’été,
Avec l’alouette a chanté.

Ta bouche a des couleurs divines,
Ma chère, et tente le baiser...

Dans le champ planté de colzas,
De luzerne et de betteraves,
Devant les grands bœufs doux et graves
Je passais comme tu passas.

Longtemps avec moi tu causas,
Par un matin des plus suaves,
Dans le champ planté de colzas,
De luzerne et de betteraves....

Pâle ou vermeille, brune ou blonde,
Bébé mignon,
Dans les larmes ça vient au monde :
Chair à guignon !
Ébouriffé, suçant son pouce,
Jamais lavé,
Comme un vrai champignon ça pousse :
Chair à pavé !

A quinze ans, ça rentre à l'usine,
Sans...

Poet: Jules Jouy


...

 
Ils vous diront que vostre doulx langaige
Les cueurs humains aliene et engaige,
Et que l’accueil de vos doulces manières
Peult appaiser Mars entre ses banières.

Si vous touchez espinettes ou luz ,
Vous appaisez les sujets d’Éolus ;
Et...

Poet: Amable Tastu

" Oh ! dis-moi, tu veux fuir ? et la voile inconstante
Va bientôt de ces bords t'enlever à mes yeux ?
Cette nuit j'entendais, trompant ma douce attente,
Chanter les matelots qui repliaient leur tente.
Je pleurais à leurs cris joyeux.

" Pourquoi quitter notre île...

Poet: Victor Hugo