Qu’importe à ce vivant que je suis, et qui passe
Sous la stupidité lumineuse du ciel,
Le muet flamboiement des torches de l’espace
Et la marche que rien ne lasse
D’un monde indifférent qu’on nous dit éternel ?
Qu’importe au créateur d’un univers qu’anime
Cette fixé splendeur dont le rythme est la voix,
L’incessant mouvement des forces...