Quand on se rencontre et qu'on s'aime,
Que peut-on échanger de mieux
Que la prière, don suprême,
Or pur qu'on reçoit même aux cieux ?

Vous me l'offrez, je le réclame :
Pensez à moi dans le saint lieu ;
Que cette obole de votre âme...

O toi dont l'oreille s'incline
Au nid du pauvre passereau,
Au brin d'herbe de la colline
Qui soupire après un peu d'eau;

Providence qui console,
Toi qui sais de quelle humble main
S'échappe la secrète obole
dont le pauvre achète son pain;

Toi qui...

Du créateur
Ceci que j’ai appris parmi les hommes mortels comme la plus grande merveille.
Ce n’était là ni la terre ni le ciel au-dessus
Ni qu’il y avait n’importe quel arbre ni montagne
Ni (d’étoiles) du tout, ni l’éclat du soleil
Ni la lueur de la lune, ni (il y...

Poet: Anonyme

Ô Seigneur, exaucez et dictez ma prière,
Vous la pleine Sagesse et la toute Bonté,
Vous sans cesse anxieux de mon heure dernière,
Et qui m’avez aimé de toute éternité.

Car — ce bonheur terrible est tel, tel ce mystère
Miséricordieux, que, cent fois médité,
...

 
Or Ierouschalaïm est déserte ; son mur
Incendié ; ses fils, nourris de porc impur,
Parmi les étrangers errent au bord du Fleuve.
Iahvé, restant sourd et n’ouvrant point ses yeux,
A rompu l’alliance et refermé les cieux ;
La Tige de Ziôn a séché dans l’...

Ici jonc, coudrier, viorne,
Enfants du roc et du marais,
Sont les côtoyeurs toujours frais
De leur rivière lente et morne.

Or, voici qu’en forme de corne,
Du haut des penchantes forêts,
La lune, verte tout exprès,
D’un nimbe émeraudé les orne.

Un...

Inexplicable cœur, énigme de toi-même,
Tyran de ma raison, de la vertu que j’aime,
Ennemi du repos, amant de la douleur,
Que tu me fais de mal, inexplicable cœur !

Si l’horizon plus clair me permet de sourire,
De mon sort désarmé tu trompes le dessein ;
Dans...

 
Dieu protège la Belgique !

Salut, jours solennels, salut, grande semaine
Que, sous un chaud soleil, septembre nous ramène,
Le front ceint de lauriers entrelacés de fleurs,
Plus doux que dans ces temps, chers à notre courage,
Où, sur leur robe...

(Traduit du Russe, de la comtesse Ropstochin.)

Mon Dieu ! toi qui sais tout, oh ! ne m'ordonne pas
D'atteindre aux sombres jours de la froide vieillesse ;
De voir mon corps s...

Berger du monde, clos les paupières funèbres
Des deux chiens d’Yama qui hantent les ténèbres.

Va, pars ! Suis le chemin antique des aïeux.
Ouvre sa...