Souvent, pour alléger ta lourde et morne veille,
Sous tes doigts inspirés la lyre qui s’éveille,
Mêle d’ineffables accords
Aux mille accords errants qu’exhale la nature,
Aux soupirs de la nuit, au triste et long murmure
De l’onde expirant sur ses bords.
Car Celui qui dispense une eau féconde et pure
A l’humble fleur des...