C'est d'un' maladie d' coeur
Qu'est mort', m'a dit l' docteur,
Tir-lan-laire !
Ma pauv' mère ;
Et que j'irai là-bas,
Fair' dodo z'avec elle.
J'entends mon c?ur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !

On rit d' moi dans les rues,
De mes min's...

Sa mère en le mettant au monde s'en alla.
Sombre distraction du sort ! Pourquoi cela ?
Pourquoi tuer la mère en laissant l'enfant vivre ?
Pourquoi par la marâtre, ô deuil ! la faire suivre ?
Car le père était jeune, il se remaria.
Un an, c'est bien petit pour être...

Poet: Victor Hugo

J'aime un petit enfant, et je suis un vieux fou.

- Grand-père ? - Quoi ? - Je veux m'en aller. - Aller où ?
- Où je voudrai. - Partons. - Je veux rester, grand-père.
- Restons. - Grand-père ? - Quoi ? - Pleuvra-t-il ? - Non, j'espère.
- Je veux qu'il pleuve, moi. -...

Poet: Victor Hugo

Un petit chien pendu
Au bout d'un clocher
Tirez-lui la queue
Il pondra des oeufs
Mon grand-père est à la chasse
Bonjour bonsoir
S'il vient un beau monsieur
Donnez-lui un chapeau bleu
S'il vient une demoiselle
Donnez-lui du pain des groseilles...

Poet: Anonyme

Un petit cochon
Pendu au plafond
Tirez-lui la queue
Il pondra des oeufs
Tirez-lui plus fort
Il pondra de l'or
L'or ou l'argent qu'est-ce
que tu aimes le mieux ?
L'argent
Va-t'en dedans
L'or
Va-t'en dehors.

Poet: Anonyme

En passant dans un petit bois
Où le coucou chantait
Où le coucou chantait
Dans son joli chant il disait
Coucou, coucou, coucou, coucou.
Et moi qui croyais qu'il disait
Cass'-lui le cou, cass'-lui le cou.
Et moi de m'en cour' cour' cour'
Et moi de m'...

Poet: Anonyme

Un petit chien blanc
Sur un bâtiment
Tournait sa queue
Vers vers le soleil
Sa maman l'a vu
Il s'est encouru
Pipe galette pipe galou
Frisou !

Poet: Anonyme

Jésus à barbe blonde, aux yeux de saphir tendre,
Sourit dans un vitrail ancien du défunt choeur
Parmi le vol sacré des chérubins en choeur
Qui se penchent vers Lui pour l'aimer et l'entendre.
Des oiseaux de Sion aux claires ailes calmes
Sont là dans le soleil qui...

Or voici que verdoie un hameau sur les côtes
Plein de houx, orgueilleux de ses misères hautes.

Des bergers s'étonnant contemplent dans la plaine,
Et mon cheval qui sue à la hauteur se traîne.

Pour y vivre l'Octobre et ses paix pastorales
Je vous apporte, ô...

Vous qui venez ici
dans une humble posture

De vos flancs alourdis
décharger le fardeau

Veuillez quand vous aurez
Soulagé la nature

Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau

Epancher dans l'amphore
un courant d'onde pure...