Si ton nom sonne creux dans ma ferme poitrine,
Si mon âme est un lieu de décombres rempli
Où ma croyance ancienne est vouée à l’oubli,
Seigneur, je n’ai rien fait pour hâter ma ruine.
Je t’ai...
L’ANCIENNE FOI
Si ton nom sonne creux dans ma ferme poitrine, Je t’ai... |
Le ciel enténébré de ses plus tristes hardes
Parmi des clous, entre deux loups à face humaine, |
Le Bel au front de sacre éventé par la palme Depuis la Crèche où zézayaient les ailes blanches |
Sourire enclos en des fleurs de rosier
Dieu, je suis toi dans un creux de la main, |
Au verbe de Jésus, le cadavre vagit.
— L’aurore courtisait les lys de Béthanie. — |
Les yeux hébreux font une bague au Tabernacle
Ce songe est tapissé de pourpre, d’hyacinthe, |
L’éloquence des nuits clignote sur Ithaque.
La Reine, sur l’ivoire et l’argent de son thrône, |
C’était au temps abstrait de Seul : futur, l’objet
Or Seul, hanté par l’odorance du Jardin |
L’Angleterre ! |
Sur ta haute colonne, ô Poète stylite, Au seuil de l’Infini tu te dresses dans l’ombre, |