• #EANF#

  • Zwischen Himmel und Erd, hoch in der Lüfte Meer,
    In der Wiege des Sturms trägt mich ein Zakenfels,
              Wolken thürmen
              Unter mir sich zu Stürmen,
    5 Schwindelnd gaukelt der Blik umher
         Und ich denke dich, Ewiger.

    Deinen schauernden Pomp borge dem Endlichen
    Ungeheure Natur! Du der Unendlichkeit
              Riesentochter!...

  • Hymne an die Venus.

    Sie kömmt! ich fühle meiner Göttin Nähe.
    Noch eh’ ich sie mit trunknem Blicke sehe,
    Fühl’ ich ein neues Daseyn, neues Leben,
    Den Busen heben!

    5 Sie lächelt himmlisch gütig auf mich nieder,
    Sie nimmt das Opfer meiner kleinen Lieder
    Mit Götterhuld, winkt freundlich mir entgegen
    Der Liebe Segen.

    Und schenkt mir...

  •  

    Das Schöne, selig ist es
    in sich selbst. (Mörike)

    Die Schönheit hat ihre Götteraugen
    Funkelnd, schimmernd der Welt geöffnet -
    Daß ihr...

  • In ihren Umarmungen blühte die Erde,
    ihr Herzschlag in diesen Nächten rührte die Welt.
    Der Morgen hob mit sorgsamer Gebärde
    den Vorhang von dem Himmelszelt,
    worin unsre Herzen schliefen.

    Ihre Augen im Tau der Frühe waren diamantne Schächte.

    Wir horchten, wie in unserm Blut die Stunden...

  • VIEILLE HISTOIRE

    Pygmalion avait conçu sa Galatée ;
    En elle projetant son rêve intérieur,
    Il la fit si vivante et parfaite en sa fleur,
    Qu’il l’adora, l’ayant trop tendrement sculptée.

    Pâle, à genoux, buvant cette blancheur lactée
    Dont Aphrodite avait animé la froideur,
    Il la priait, le cœur brûlé par sa splendeur :
    Sa...

  •  
    Encore un hymne, ô ma lyre !
    Un hymne pour le Seigneur,
    Un hymne dans mon délire,
    Un hymne dans mon bonheur !

    Oh ! qui me prêtera le regard de l'aurore,
    Les ailes de l'oiseau, le vol de l'aquilon ?
    Pourquoi ? — Pour te trouver, toi que mon âme adore,
    Toi qui n'as ni séjour, ni symbole, ni nom !

    Qu'ils sont heureux,...

  •  
    La Lune renaissante, argentant les prairies,
    Ramène encor le mois de tes panégyries,
           Sœur antique des Dieux cléments,
    Vénérable Artémis, mère, épouse et nourrice,
    Déesse aux larges flancs, à la vaste matrice
           Prête aux nombreux enfantements.

    Oupis ! sinistre et vague en un ciel solitaire,
    La Lune symbolique engendre le mystère....

  •  
    Aube à peine flottante au fond des mornes cieux,
    Fille du songe obscur où s’attardaient les Dieux,
               Elle émergea de l’ombre antique,
    Lente, grave, pareille au premier rayon d’or
    Qui, lorsque dans la nuit le vallon gît encor,
               Hésite au faîte d’un portique.

    La Terre, ivre d’amour, d’allégresse et d’espoir,
    Quand, moins...

  • Frappe encore, ô Douleur, si tu trouves la place !
    Frappe, ce cœur saignant t'abhorre et te rend grâce,
    Puissance qui ne sais plaindre ni pardonner !
    Quoique mes yeux n'aient plus de pleurs à te donner,
    Il est peut-être en moi quelque fibre sonore
    Qui peut sous ton regard se torturer encore,
    Comme un serpent coupé, sur le chemin gisant,
    Dont le tronçon...