Je t’apporte l’enfant d’une nuit d’Idumée !
Noire, à l’aile saignante et pâle, déplumée,
Par le verre brûlé d’aromates et d’or,
Par les carreaux glacés, hélas ! mornes encor
L’aurore se jeta sur la lampe angélique,
Palmes ! et quand elle a montré cette relique...
Stéphane Mallarmé
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La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux !
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
Ô nuits !... -
La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
— C’était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me... -
Une négresse par le démon secouée
Veut goûter une enfant triste de fruits nouveaux
Et criminels aussi sous leur robe trouée,
Cette goinfre s’apprête à de rusés travaux :À son ventre compare heureuses deux tétines
Et, si haut que la main ne le saura saisir,
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Une dentelle s’abolit
Dans le doute du Jeu suprême
À n’entrouvrir comme un blasphème
Qu’absence éternelle de lit.Cet unanime blanc conflit
D’une guirlande avec la même,
Enfui contre la vitre blême
Flotte plus qu’il n’ensevelit.Mais chez qui du...
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Une dentelle s’abolit
Dans le doute du Jeu suprême
A n’entr’ouvrir comme un blasphème
Qu’absence éternelle de lit.Cet unanime blanc conflit
D’une guirlande avec la même,
Enfui contre la vitre blême
Flotte plus qu’il n’ensevelit.Mais chez qui...
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Ta paille azur des lavandes,
Ne crois pas avec ce cil
Osé que tu me la vendes
Comme à l’hypocrite s’ilEn décore la faïence
Où chacun jamais complet
Tapi... -
Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
Et consumant l’encens sur ta joue ennemie,
Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.De ce blanc flamboiement l’immuable accalmie
T’a fait dire, attristée, ô mes...